Si vous souhaitez obtenir un cash flow important pour vos futurs projets immobiliers, l'école Rénover pour Gagner vous donne toutes les clés pour acheter un bien immobilier, faire des travaux de rénovation, et fixer le meilleur prix de vente pour faire la meilleure plus-value. Découvrez sans attendre comment rentabiliser au mieux votre investissement immobilier.

 

 

Résidence principale, secondaire, investissement locatif : comment acheter le meilleur bien immobilier ?

 

Dans le cadre d'une opération d'achat-revente, la première étape est naturellement de trouver le bon bien immobilier. En suivant le module 2 de la formation Rénovation Stratégique 2.0, vous découvrirez quels sont les biens à privilégier, mais aussi et surtout quels biens sont à éliminer d'office parce qu'ils ne sont jamais rentables.

 

L'achat de votre bien immobilier est une étape stratégique, que vous achetiez une maison, un appartement ou un immeuble de rapport. Cela s'explique de plusieurs manières.

 

• Le prix d'achat va impacter la rentabilité de votre opération d'achat-revente. Plus vous achetez à bas prix, plus vous pouvez espérer une plus-value importante. Pour cela, vous devez trouver un bien à fort potentiel qui pourra faire l'objet d'une rénovation à moindre coût. Et surtout, vous devez apprendre à pointer les aspects négatifs pour une négociation efficace et justifiée.
• La qualité du bien est à étudier pour bien envisager les travaux nécessaires avant de mettre en vente. Là encore, la formation Rénovation Stratégique 2.0 vous accompagne pour éviter les mauvaises surprises. Vous apprendrez à scanner un bien durant la visite pour faire le meilleur choix.
• L'emplacement du bien est important. Vous n'achetez pas votre résidence principale, vous avez l'ambition de revendre. Comme c'est le cas pour un investissement locatif, l'emplacement aura un impact sur l'attractivité de votre bien. La localisation de votre bien lui apporte naturellement de la valeur. Et un logement bien situé pourra répondre à une demande plus importante. Vous vendrez plus vite et surtout vous éviterez d'avoir à négocier le prix de vente.

 

En bonus, vous allez découvrir au sein de la formation comment souscrire le meilleur crédit immobilier. C'est le nerf de la guerre ! Négociez les bonnes clauses et trouvez le meilleur taux pour votre crédit immobilier vous permettra de réduire le coût acquéreur et d'envisager une meilleure rentabilité pour votre projet.

 

 

Les travaux de rénovation pour vendre plus cher

 

Pour une revente au meilleur prix, les acheteurs doivent envisager d'ajouter de la valeur. Notre formation vous enseigne les 8 méthodes pour valoriser un bien avant de le revendre et de fixer le prix de vente le plus élevé possible.

 

Pour valoriser votre bien, vous devrez notamment réaliser des travaux de rénovation énergétique. Aujourd'hui, de nombreux propriétaires se débarrassent de leur passoire thermique qu'ils ne peuvent plus louer. Aussi, il est possible d'envisager une très bonne affaire à l'achat. Lors de la revente, vous devez proposer un bien de meilleure qualité. Cela passe par des travaux d'isolation vous permettant de gagner plusieurs classes de DPE (diagnostic de performance énergétique). C'est la clé du succès. Est-ce la seule ? Non, comme vous le découvrirez au cours de la formation.

 

Vous bénéficierez de fiches techniques pour vous accompagner sur chaque étape de vos travaux pour rénover une maison ou un appartement dans les règles de l'art en faisant les meilleurs choix (matériaux, choix des meilleurs artisans, etc.).

 

Parfois, vous apprendrez qu'il est possible d'ajouter de la valeur sans faire de travaux !

 

Au-delà de la réalisation des travaux, nous vous conseillons de bien les préparer. Le manque de préparation est souvent une erreur commise qui pourrait vous faire perdre beaucoup d'argent. Ne soyez pas dans la précipitation. Plus vous anticipez vos travaux, plus vous allez ensuite gagner du temps et de l'argent.

 

 

Acheter une maison à rénover : comment bien rentabiliser vos travaux ?

 

Pour rénover un appartement ou une maison, vous serez amené à faire appel à des artisans. Or, vous le verrez en demandant des devis, les prix sont très variables d'un professionnel à l'autre. Vous devez apprendre à bien comprendre ces devis et à les négocier. N'hésitez pas à confronter les artisans et surtout à ne pas leur laisser la main. Créez un cahier des charges, faites des plans et montrez-leur que vous savez de quoi vous parlez.

 

Avec nos fiches techniques délivrées au cours de la formation Rénovation Stratégique 2.0, vous saurez quoi demander aux artisans, quels matériaux utiliser et vous aurez une idée des prix du marché pour savoir si votre artisan est correct ou non.

 

L'objectif est ici de maîtriser les travaux comme un pro. De nombreux particuliers n'ont pas conscience de se faire avoir avec des devis trop élevés. Mais ce n'est pas tout. Vous avez souscrit un crédit immobilier et payez des intérêts. Vous avez engagé des fonds pour cet investissement. L'objectif de cette opération d'achat-revente est de vendre rapidement. Aussi, vous devez apprendre à trouver des artisans sérieux et disponibles.

 

 

Comment revendre au prix du marché (et même au-dessus) ?

 

Pour faire une plus-value immobilière, vous devrez revendre à un prix supérieur au prix d'achat (en comptant tous les frais tels que les frais de notaire, d'agence immobilière, les travaux, etc.). Pour rappel, le calcul de la plus-value se réalise comme suit :

• (prix de revente - frais de revente ) - (prix d'achat + frais d'acquisition + travaux).

 

Bien sûr, pour séduire les acheteurs potentiels, nous l'avons évoqué, des travaux de rénovation sont nécessaires. Mais il y a une autre astuce que vous retrouvez au module 13 "Revendre plus cher grâce au marketing".

 

Selon nous, un bien parfaitement rénové et dans le bon secteur peut se vendre 20 à 40 % plus cher que le prix moyen du marché. Naturellement, il faudra affiner le prix en consultant la concurrence.

 

Vous avez valorisé votre bien ? Apprenez à le vendre ! Cela passe par différentes étapes :

• la mise en valeur par des photos capables de créer le coup de coeur et ainsi de limiter le risque de négociation ;
• une description complète du bien avec une mise en avant des points positifs qui sauront susciter la curiosité des acheteurs potentiels et donc générer des visites ;
• une présence sur les plateformes majeures telles que Leboncoin ou la marketplace de Facebook pour gagner en visibilité ;
• une visite percutante. Vous vendez votre résidence principale ? Désencombrez-là pour permettre de mieux visualiser les espaces et de la dépersonnaliser. Mettez l'accent sur les premières pièces que les visiteurs verront pour créer un coup de coeur dans les 30 premières secondes.

 

 

Rénover un bien pour revendre : suis-je considéré comme un marchand de biens ?

 

Pour devenir marchand de biens, vous devez exercer cette activité de manière régulière. Mais il est tout à fait possible pour les particuliers d'effectuer une opération d'achat-revente. De plus, en tant que particulier, vous bénéficierez d'un impôt sur la plus-value différent que vous pourrez optimiser, voire supprimer. Nous vous invitons à consulter notre article sur l'exonération de la première vente d'une résidence autre que la résidence principale. Vous y découvrirez comment ne pas payer de taxe sur la plus-value en investissant ensuite dans votre résidence principale. En revendant celle-ci, vous bénéficierez d'une nouvelle exonération pour cumuler les gains.

 

Faire une telle opération avec un bon retour sur investissement vous permet de générer une plus-value qui pourrait vous servir ensuite pour donner vie à d'autres projets immobiliers.

 

 

Rénover avant de revendre : l'école Rénover pour Gagner vous donne toutes les clés

 

Rénover avant de vendre vous permet de valoriser votre bien immobilier. Mais pour espérer la meilleure plus-value pour cet investissement, nous vous invitons à suivre la formation Rénovation Stratégique 2.0. Avec cette formation très complète, vous devenez un véritable pro de l'achat-revente.

 

Nous vous donnons toutes les informations pour acheter un bien à fort potentiel au meilleur prix, à optimiser le coût de vos travaux et à vendre au-dessus du prix du marché. En clair, vous maîtrisez de A à Z toutes les astuces pour une opération la plus rentable possible.

 

Et pour vous l'expliquer, nous organisons tous les jeudis un webinaire sur « 19 astuces pour rénover en classe D au meilleur coût ».

 

C’est un webinaire de 1h30 qui condense les 188 pages du Guide Cerema sur le nouveau DPE, combiné à 7 années d’expérience dans un bureau d’étude thermique et 10 années d’expérience dans l’investissement immobilier.

Certains travaux sont soumis à déclaration préalable, d'autres sont soumis à permis de construire. La question est de savoir quelle autorisation vous devez obtenir pour respecter les règles d'urbanisme et ne pas prendre le risque de détruire ce que vous avez réalisé. Pour vous assurer de la conformité des travaux envisagés, qu'il s'agisse d'un aménagement ou d'un projet de construction, redéfinissons ensemble les règles avant de vous lancer.

 

 

Pourquoi faire une demande d'autorisation d'urbanisme ?

 

Le déclaration préalable de travaux est une autorisation d'urbanisme au même titre que le permis de construire. Cette demande s'avère nécessaire avant de commencer vos travaux pour savoir si réaliser vos travaux est possible en fonction des règles d'urbanisme locales, que votre logement soit situé dans une zone couverture par un plan local d'urbanisme (PLU) ou non.

 

Selon l'adresse du logement ou du terrain concerné, les règles pourront sensiblement varier. Ce sera notamment le cas si votre demande concerne un bien situé sur un site protégé ou aux abords d'un monument historique.

 

Vous n'envisagez pas de déclarer vos travaux ? Le risque est bien trop grand. L'infraction aux règles d'urbanisme est lourdement sanctionnée. Selon l'article L480-4 du Code l'urbanisme, l'amende peut atteindre entre 1 200 € et 6 000 € du m² de surface construite. Cette amende peut même atteindre 300 000 €.

 

 

Permis de construire : une autorisation d'urbanisme pour les constructions importantes

 

La demande de permis de construire est généralement nécessaire pour les constructions de plus de 20 m². Toutefois, revoyons en détail les règles en la matière.

 

Le permis de construire est obligatoire pour :

• les travaux créant une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure à 20 m² ;
• les travaux d'extension ayant pour effet la création d'une surface de plancher ou d'une emprise au sol supérieure à 40 m² dans les zones urbaines d'un plan local d'urbanisme (PLU) ou de tout autre document d'urbanisme ;
• les travaux créant une surface au sol ou une emprise au sol de 20 à 40 m² si la surface ou l'emprise totale de la construction est portée après travaux au-delà 150 m² selon l'article R*431-2.

 

Exemple de permis de construire nécessaire : vous envisagez de construire un abri de jardin indépendant de la maison. Déposer une demande de permis de construire sera obligatoire si la surface de plancher ou l'emprise au sol est supérieure à 20 m². En revanche, pour une extension (donc un espace au contact de la maison) de la même surface dans une zone couverte par un PLU ou un POS (plan d'occupation des sols), vous pourrez faire vos travaux en déposant une déclaration préalable. Un garage attenant à la maison pourra ainsi faire l'objet d'une simple déclaration selon l'adresse du bien.

 

 

Une déclaration préalable de travaux pour vos constructions et aménagements

 

La déclaration préalable de travaux peut concerner à la fois une construction ou des aménagements. Aussi, dans le cadre d'une rénovation dont vous êtes maintenant expert grâce à la formation Rénovation Stratégique 2.0, vous aurez certainement besoin a minima d'une déclaration préalable. Sachez par ailleurs que si vous envisagez de réaliser différents travaux de rénovation, une déclaration préalable peut être nécessaire pour chaque réalisation.

 

La déclaration préalable de travaux doit être demandée dans les cas suivants :

• construction d'un bâtiment dont la surface de plancher et l'emprise au sol se situent entre 5 et 20 m² ;
• agrandissement de 20 m² au maximum d'une construction existante si votre commune n'est pas couverte par un plan, local d'urbanisme ou si vous vous situez hors de la zone urbaine du PLU ;
• agrandissement de 40 m² pour un logement en zone urbaine ;
• construction d'une piscine de moins de 100 m² ;
• certains travaux d'aménagement intérieur ;
• travaux d'aménagement extérieur impactant l'aspect extérieur de votre logement.

 

 

Dossier de déclaration préalable ou de permis de construire : où le déposer ?

 

Demande préalable ou permis de construire, c'est toujours à la mairie que vous devez faire votre demande. Une exception toutefois : à Paris vous devez vous adresser à un guichet unique, le BASU (bureau accueil et service à l'usager).

 

Pour faire votre demande, la mairie vous demande un certain nombre de documents pour étudier de la meilleure manière votre dossier et définit si votre demande de travaux est acceptée (ou votre permis de construire).

 

La demande d'autorisation de travaux se réalise avec un formulaire cerfa n°13404*12. Pour le permis de construire, il faut cette fois remplir un formulaire cerfa n°13406*13. Quant aux documents demandés, ils sont variables selon la demande réalisée et la zone dans laquelle se situe le logement concerné par les travaux.

 

Bon à savoir : vous devrez déclarer en mairie la fin des travaux. La DAACT (déclaration attestant l'achèvement et la conformité des travaux) est nécessaire pour les travaux soumis à une autorisation d'urbanisme, déclaration préalable ou permis de construire. Elle est nécessaire également pour les travaux de rénovation thermique.

 

 

 

Permis de construire et déclaration préalable : quel délai d'instruction ?

 

Le délai d'instruction de la déclaration préalable de travaux est de 2 mois. Le délai d'instruction du permis de construire dépend des travaux réalisés :

• 3 mois pour une demande de permis de construire ou d'aménager ;
• 2 mois pour les demandes de permis de construire une maison individuelle et pour les demandes de permis de démolir.

 

 

Travaux de rénovation énergétique : faut-il un permis de construire ou faire une demande d'autorisation de travaux ?

 

Vous l'aurez compris, de prime abord les travaux de faible envergure sont soumis à déclaration préalable. Toutefois, cela ne concerne que la construction. En réalité, vous pouvez réaliser des travaux d'ampleur dans tout votre logement et ne jamais avoir à faire une demande de permis de construire.

 

Avec l'école Rénover pour Gagner, nous axons notre formation sur la rénovation thermique. Pourquoi ? Parce que nous avons constaté que ce type de logement offrait des opportunités incroyables aujourd'hui. L'interdiction de mise en location progressive des passoires thermiques est une aubaine pour certains investisseurs immobiliers. Certains ne souhaitent pas réaliser des travaux et mettent en vente leur logement avant de ne plus pouvoir le louer. Aujourd'hui, vous pouvez ainsi envisager d'acheter à prix décoté un logement à fort potentiel. Vous réalisez des travaux et pouvez ensuite le mettre en location en passant d'un DPE G à un DPE D.

 

Pour votre rénovation thermique, les travaux essentiels à prévoir sont les suivants :

• isolation des murs et des sols : pour ces travaux, vous ne modifiez pas la surface au sol ni l'aspect extérieur de la maison, vous n'avez donc pas besoin de faire une demande préalable. Attention toutefois, une autorisation sera nécessaire si vous envisagez une isolation par l'extérieur impactant l'aspect du bien immobilier ;
• changement du mode de chauffage : ici, vous pourrez être amené à faire une demande préalable de travaux. Ce sera le cas si vous souhaitez installer une pompe à chaleur puisque le boîtier extérieur va impacter l'aspect extérieur du bâtiment. Vous envisagez de poser des panneaux solaires ? Une demande préalable de travaux est obligatoire pour des panneaux dont la puissance est inférieure à 3 kW mais dont la hauteur est supérieure à 1,80 m. Pour des panneaux solaires au sol dotés d'une puissance supérieure à 1 000 kW, vos travaux nécessitent un permis de construire ;
• changement de fenêtres : changer vos fenêtres pour un double vitrage est susceptible de modifier l'aspect extérieur de la maison. De ce fait, une DP est nécessaire avant de commencer les travaux. Il en va de même si vous faites installer des fenêtres de toit, la mairie va demander une déclaration préalable. Idem si vous remplacez ou faites installer de nouveaux volets, ils impacteront l'aspect extérieur du logement ;
• isolation et aménagement des combles : vous n'avez pas d'autorisation à demander puisque la surface de plancher existe déjà. En revanche, si votre logement se situe dans le périmètre de protection d'un plan de sauvegarde et de mise en valeur, une déclaration préalable de travaux est obligatoire.

 

 

Avec l'école Rénover pour Gagner, réalisez sereinement tous vos travaux de construction et d'aménagement pour donner de la valeur à votre bien immobilier.

 

Que vous envisagiez une activité de marchand de biens ou que vous souhaitiez simplement construire votre patrimoine grâce à l'investissement locatif, la formation Rénovation Stratégique 2.0 est faite pour vous.

 

Oubliez les formations trop génériques et misez sur une formation en ligne très complète pour acheter des passoires thermiques et les transformer en machines à cash. Optimisez le coût d'achat et des travaux et constituez votre patrimoine avec un effort d'épargne réduit, voire inexistant.

 

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Tandis que certains travaux sont soumis à permis de construire, pour d'autres, une simple autorisation doit être demandée en mairie. Avant de commencer vos travaux, rendez-vous donc en mairie pour faire une déclaration préalable et vous assurer d'être en conformité avec les règles locales d'urbanisme.

 

 

Pourquoi faire une déclaration préalable de travaux ?

 

La déclaration préalable de travaux est une autorisation d'urbanisme. En remplissant un formulaire à rendre en mairie, vous saurez dans un premier temps si vous êtes situé dans un secteur protégé (site patrimonial remarquable, abords d'un monument historique, site classé, etc.).

 

Ensuite, cette demande a pour but de vérifier la faisabilité de votre projet en respectant les règles d'urbanisme, et notamment le PLU (plan local d'urbanisme) s'il est existant.

 

Enfin, cela vous permet de savoir si vos installations et aménagements sont bien concernés par une DP et non par un permis de construire.

 

Sachez par ailleurs que si vous réalisez des travaux sans autorisation préalable, la mairie est en droit de vous demander de détruire ce que vous avez réalisé.

 

 

Les travaux susceptibles d'être concernés par une demande préalable

 

Certains travaux sont soumis à une demande préalable. Il s'agit de travaux concernant la création de petites surfaces lorsque le permis de construire n'est pas obligatoire. Cela peut aussi concerner des aménagements extérieurs impactant l'aspect de votre logement.

 

Création de surface de plancher ou d'emprise au sol	Abri/cabane ou cabanon de jardin Agrandissement/extension Cabane de chantier Carport Cave Combles Étage/niveau supplémentaire Garage Maison individuelle (construction) Mezzanine Mobil-home Pergola Rehaussement/surélévation Terrasse Véranda
Travaux d'aménagement extérieur	Appentis Arbre (coupe ou abattage) Clôture/mur Division de parcelle/terrain en plusieurs lots Jacuzzi Panneau solaire au sol Pergola Piscine Serre
Travaux d'aménagement intérieur	Changement de destination Cave Combles Division du bâti en plusieurs lots Étage supplémentaire Mezzanine Transformation d’un garage en chambre
Modification de l'aspect extérieur	Balcon Climatisation (boîtier) Fenêtre/huisserie Fenêtre de toit Isolation thermique par l'extérieur (ITE) Ouverture Panneau solaire sur le toit Pompe à chaleur (boîtier) Porte/huisserie Ravalement de façade Toiture Volet

 

Une déclaration préalable selon la surface au sol de votre projet de construction

 

Vous devez vous renseigner auprès de la mairie pour savoir si une déclaration préalable est nécessaire en fonction de la surface de votre nouvelle construction. Toutefois, nous proposons d'ores et déjà d'avoir une idée des surfaces créées nécessitant de réaliser des démarches.

 

 

La déclaration préalable est obligatoire pour les petits projets :

• construction d'un bâtiment dont la surface de plancher et l'emprise au sol se situent entre 5 et 20 m² ;
• agrandissement de 20 m² (maximum) sur une construction existante, si votre commune n'est pas couverte par un plan local d'urbanisme ou si votre projet se situe hors de la zone urbaine du PLU ;
• agrandissement de 40 m² pour un logement en zone urbaine ;
• construction d'une piscine de moins de 100 m².

 

Bon à savoir

 

En dessous de 5 m², aucune autorisation d'urbanisme n'est nécessaire, sauf si votre terrain se situe dans une zone protégée. Dans ce cas, une déclaration préalable est obligatoire pour toute construction, quelle que soit la taille.

 

Comment remplir la déclaration préalable de travaux ?

 

Le processus est différent pour commencer vos travaux selon la ville dans laquelle vous habitez.

 

• À Paris, la demande se fait uniquement par voie dématérialisée à un guichet unique, le BASU (bureau accueil et service à l'usager).
• En dehors de la capitale, la demande se fera par voie digitale ou via un formulaire papier selon votre commune.

 

Quelle que soit la manière dont vous déposez votre dossier de déclaration préalable, celui-ci doit être composé des éléments suivants :

• un formulaire cerfa 13404*12 ;
• un plan de situation du terrain que vous pourrez retrouver sur le site Geoportail ;
• un plan de masse pour une construction ou une modification de construction existante ;
• un plan en coupe pour la modification du profil du terrain, par exemple si vous envisagez la construction d'une piscine enterrée ;
• un plan des toitures et des façades si vous réalisez une modification à ce niveau.

 

Pour un dossier de DP complet, la mairie peut vous demander d'autres informations selon le type de travaux prévus.

 

Quel est le délai d'instruction d'une déclaration préalable ?

 

Lorsque votre demande de travaux est réalisée, la mairie dispose d'un délai de 2 mois pour instruire votre dossier de DP. Dans un délai d'1 mois à compter de la réception de votre demande de déclaration préalable, la mairie peut vous demander de compléter le dossier si votre projet ne peut être étudié en l'état. Vous disposez alors d'un délai de 3 mois pour envoyer les pièces demandées.

 

Bon à savoir 

 

Si le délai d'instruction de la DP est de 2 mois, sachez que l'absence de réponse dans ce délai vaut accord. Toutefois, n'hésitez pas à demander à la mairie un certificat de non-opposition.

 

La mairie peut aussi refuser votre demande. Le refus de votre demande de travaux pouvant compromettre votre projet, la mairie doit motiver sa décision afin que vous puissiez envisager une alternative.

 

Dans certains cas, la mairie peut prendre un sursis de statuer. La validité du sursis de statuer est de 2 ans. Là encore votre projet est compromis puisque la mairie ne prend pas de décision ferme durant cette période. Dans les 2 mois qui suivent la fin du délai de validité du sursis à statuer, vous devez confirmer votre demande de DP, vous recevrez alors la décision sous 2 mois.

 

Quelle durée de validité une fois le formulaire de DP accepté ?

 

Vous devez effectuer les travaux dans les délais légaux, le délai de validité initial d'une déclaration de travaux est de 3 ans. Votre DP est périmée si ces opérations n'ont pas débuté ou si vous les avez interrompues pendant plus d'un an.

 

Le délai de validité peut être prolongé 2 fois pour une durée d'un an uniquement si les règles de servitude et du code de l'urbanisme n'ont pas changé.

 

 

Que faire après l'achèvement des travaux ?

 

Lorsque les travaux sont achevés, vous devez communiquer à la mairie une déclaration attestant de l'achèvement et de la conformité des travaux. 

 

Travaux de rénovation énergétique : devez-vous effectuer une déclaration préalable ?

 

Comme vous avez pu le constater à travers le tableau en début de guide, tous les travaux d'isolation intérieure pour améliorer le DPE ne sont pas concernés par une déclaration préalable. En revanche, pour le changement de fenêtres pour un double vitrage et l'isolation par l'extérieur, travaux que nous abordons au cours de la formation Rénovation Stratégique, sont soumis à une déclaration préalable. En effet, la demande porte sur un changement d'aspect du logement. Cette déclaration préalable est exigée également si vous envisagez un changement de mode de chauffage pour installer une pompe à chaleur. 

 

Rassurez-vous, si vous êtes perdu, la formation Rénovation Stratégique vous fait un point sur les cas où une déclaration préalable est obligatoire ou si vous devez demander un permis de construire. 

 

Rénover pour Gagner, l'école qui vous aide à réaliser votre projet d'investissement locatif

 

DP ou permis de construire, si vous envisagez des travaux de rénovation, nous vous accompagnons pour transformer des passoires énergétiques en logements attractifs pour obtenir un revenu complémentaire et constituer votre patrimoine immobilier.

 

 

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Avant d'entamer un projet de rénovation, en plus de demander des devis et de négocier avec les artisans, il peut être nécessaire, dans certains cas, d'obtenir des permis ou des autorisations, notamment si le bien est en copropriété.

 

 

Pour quels types de travaux avez-vous besoin d'une autorisation de la copropriété ?

 

 

_{Quelles sont les règles à respecter concernant les travaux en copropriété ?}

 

_{En règle générale, il faut une autorisation de la copropriété en cas de modification de l'aspect extérieur de l'immeuble ou de travaux impactant les parties communes de l'immeuble.}

 

_{Quels travaux peut faire un copropriétaire sans autorisation de la copropriété ?}

 

La référence législative concernant l'autorisation des travaux privatifs en copropriété est la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 établissant le statut de la copropriété des immeubles bâtis.

 

Il est tout à fait envisageable de faire des travaux en copropriété sans autorisation, à condition de respecter trois critères :

• Les travaux ne touchent que les parties privatives.
• Ils n'affectent pas les parties communes de l'immeuble.
• Ils n’entraînent pas de modification de l'aspect extérieur du bâtiment.

 

Dans ce cas, vous êtes autorisé à réaliser des travaux dans votre appartement sans demander l'approbation de l’assemblée générale des copropriétaires. Voici une liste non exhaustive de travaux réalisables sans autorisation :

• Poser un revêtement de sol ;
• Réaliser des travaux de rénovation d'une cuisine ou d'une salle de bain ;
• Repeindre les murs, le plafond ou poser du papier peint ;
• Construire ou démolir une cloison non porteuse ;
• Faire des travaux d'isolation intérieure sur les murs, les sols et les plafonds ;
• Installer un nouveau chauffe-eau ou une nouvelle chaudière individuelle ;
  
• Effectuer des travaux de mise aux normes pour améliorer l’accessibilité d’une personne à mobilité réduite ;
• Changer les radiateurs.
  

 

_{Pour quels travaux faut-il obtenir l'accord de l'assemblée générale ?}

 

Les travaux réalisés dans les parties communes impliquent l'ensemble des copropriétaires et doivent être inscrits à l'ordre du jour de l'assemblée générale.

Toutefois, il arrive que certains travaux privatifs nécessitent également l'approbation préalable des copropriétaires. C’est le cas s'ils affectent les parties communes ou l'apparence de l'immeuble.

 

 

_{Les travaux impactant les parties communes}

 

Parmi les travaux impactant les parties communes, on peut citer notamment ceux qui concernent :

• L'ouverture de murs porteurs ;
• Les canalisations traversant l'appartement ;
• _{L'installation d'un nouveau WC sur une colonne technique ;}
• Les coffres, gaines et têtes de cheminées. 

 

_{Les travaux modifiant l'aspect extérieur de la copropriété}

 

Les travaux impliquant une modification de l'aspect extérieur du bâtiment sont par exemple :

• La transformation d'un balcon en véranda ou en loggia ;
• Une édification dans une cour ou un espace extérieur privé ;
  
• La création d'une ouverture vers l'extérieur (comme un velux ou une lucarne).
  

 

Quant aux initiatives de rénovation énergétique, la majorité d’entre elles nécessitent l'approbation du Syndicat des Copropriétaires : cela inclut le remplacement d'une chaudière collective, l'installation de panneaux solaires, l'Isolation Thermique par l'Extérieur (ITE), etc.

 

 

_{Travaux sans autorisation : consultez le règlement de la copropriété}

 

Si vous avez le moindre doute quant à la nécessité d’une autorisation pour effectuer certains travaux, référez-vous en premier lieu au règlement de copropriété.

 

Par exemple, si vous envisagez d’effectuer des travaux et de changer la destination d'un local, vérifiez avant tout que ce changement n'est pas déjà autorisé par le règlement de copropriété. 

 

Demander une autorisation pour un changement de destination déjà permis par le règlement pourrait en effet vous exposer à essuyer un refus de la part de la copropriété. Et même s'il va à l'encontre du règlement de copropriété, ce refus devra être respecté et deviendra définitif.

 

Il n'est donc pas toujours judicieux de soumettre une autorisation au vote de l'assemblée générale si elle risque d'être injustement refusée, ce qui pourrait entraîner des litiges juridiques.

 

Par exemple, si vous achetez un local commercial ou un bureau que vous souhaitez affecter en logement dans un immeuble mixte résidentiel et commercial, vous pouvez réaliser cette transformation sans demander l'autorisation de la copropriété, car vous respectez le règlement de copropriété.

 

 

_{Comment demander l'autorisation de la copropriété ?}

Certains travaux privatifs impliquent des modifications de l'aspect extérieur ou des parties communes d'une copropriété.

 

Dans de tels cas, ces travaux doivent être inscrits à l'ordre du jour de la prochaine assemblée générale ordinaire (AGO). Si le projet est urgent, il est possible de demander une assemblée générale extraordinaire (AGE) aux frais du copropriétaire demandeur. Un vote à la majorité absolue (soit plus de la moitié des tantièmes de la copropriété et non des présents ou représentes) est ensuite nécessaire pour obtenir l'accord de la copropriété avant le début des travaux.

 

Voici les étapes à suivre pour vous assurer de mener à bien vos travaux en toute tranquillité et en conformité avec la copropriété :

 

_{Demande d’inscription à l'ordre du jour pour les travaux privatifs}

 

Une fois que le projet de travaux est défini de manière claire et ne risque plus d'être modifié, le copropriétaire doit envoyer un courrier en recommandé avec accusé de réception au syndic de copropriété. Cette lettre vise à informer la copropriété du projet de travaux en cours et à le faire ajouter à l'ordre du jour de la prochaine assemblée générale (AGO) des copropriétaires. Il est important de respecter un délai d'au moins 21 jours avant la prochaine AGO pour faire cette demande. Tous les documents pertinents, tels que les plans, études, devis et descriptifs des travaux, peuvent être annexés au courrier pour aider les copropriétaires et le syndic à comprendre la demande.

 

Si les travaux sont urgents ou si une AGO vient de se tenir, le copropriétaire peut organiser à ses frais une assemblée générale extraordinaire (AGE). Le délai de 21 jours s'applique également, sauf en cas d'urgence liée à la sécurité.

 

 

_{Projet de résolution de l'approbation des travaux par la copropriété}

 

Le jour de l'assemblée générale, le projet de travaux privatifs est présenté par le syndic à tous les copropriétaires. Le copropriétaire à l'origine du projet peut répondre aux questions et fournir des détails supplémentaires, éventuellement accompagné d'un professionnel de la rénovation pour les projets importants. Une fois que tous les participants ont une compréhension claire du projet, un vote est organisé. La décision est prise à la majorité des voix de l'ensemble des copropriétaires, conformément à l'article 25 de la loi du 10 juillet 1965.

 

 

 

_{Que se passe-t-il si des travaux sont faits sans autorisation de la copropriété ?}

 

Entreprendre des travaux nécessitant une autorisation sans avoir préalablement obtenu l'approbation de l'assemblée générale constitue une violation de la loi. Dans une telle situation, le syndicat des copropriétaires est en droit d'engager des poursuites devant le tribunal judiciaire pour demander la démolition des travaux afin de restaurer l'état initial des lieux.

 

Cependant, si les travaux réalisés sont conformes à la destination de l'immeuble, c'est-à-dire à son usage prévu (résidentiel, commercial, mixte, etc.), ils peuvent être régularisés ultérieurement. Le copropriétaire responsable des travaux irréguliers peut demander leur validation lors d'une assemblée générale ultérieure. Si cette demande est rejetée, il devra alors assumer les frais de remise en état des lieux.

 

 

_{Bonne nouvelle : pas besoin d'autorisation pour les travaux permettant d’améliorer la note du DPE}

 

Si vous souhaitez faire des travaux pour améliorer la note du DPE de votre appartement afin de le vendre ou le louer, vous n'aurez dans la plupart des cas pas besoin d'autorisation de la copropriété comme vous pouvez le voir dans la fiche technique N°01 : AUTORISATION(S), PLANS, PERMIS de la formation Rénovation Stratégique de l’École Rénover pour Gagner.

 

 

Vous avez la possibilité de réaliser les travaux suivants sans même avertir le syndic :

• isolation des murs réalisée par un doublage intérieur ;
• isolation du plafond ;
• changement des radiateurs ;
• remplacement de la chaudière ;
• changement des fenêtres pour un modèle identique qui ne modifie pas l'aspect de l'immeuble.
  

 

Vous ne perdrez donc pas de temps à attendre l'autorisation de la copropriété pour lancer les travaux.

 

 

_{Et si vous suiviez une formation qui s'adresse spécifiquement aux investisseurs ?}

 

_{Que vous soyez un investisseur novice ou expérimenté, vous avez besoin de vous former régulièrement afin d'éviter de commettre des erreurs et optimiser vos investissements immobiliers. C'est justement ce que vous propose l’École Rénover pour Gagner avec le programme Rénovation Stratégique 2.0 : une formation sur mesure pour les investisseurs avec des thématiques expliquées simplement et des exemples provenant de véritables expériences sur le terrain. Sans oublier la mise à disposition d'une véritable boite à outils (fiches techniques, documents types, tutoriels etc.).}

 

_{Un webinaire qui vous convaincra de l’utilité de notre formation}

 

_{Pour vous donner un aperçu de notre formation, nous réalisons chaque jeudi un webinaire intitulé} « Mes 19 astuces pour rénover en classe D au meilleur coût ». D'une durée de 90 minutes, ce webinaire fait la synthèse des 188 pages du Guide Cerema sur le nouveau DPE. Il bénéficie également des sept années d'expérience de Fabien Liegeois dans un bureau d'étude thermique et de ses dix années d'expérience dans l'investissement immobilier.

 

 

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est un critère d’achat qui gagne en importance. Les biens classés F, G ou E, qu'on appelle aussi passoires thermiques, voient leur valeur diminuer de façon croissante.

 

Vous souhaitez profiter de cette opportunité pour investir dans un bien ayant une mauvaise note au DPE ? Cela peut être une bonne idée dans un objectif de vente ou de location. Dans cet article, nous vous expliquons quelles sont les passoires thermiques qui nécessitent le moins de budget travaux pour arriver en classe D.

 

 

 

Quels biens de classe F et G peuvent passer en classe D du DPE avec un budget minimum de travaux de rénovation ?

L'afflux de passoires thermiques sur le marché provoque une baisse de prix importante pour ce type de biens. C'est une véritable aubaine pour les investisseurs !

 

En effet, il est possible d’acquérir un bien immobilier avec un mauvais audit énergétique à bas prix et de réaliser les travaux de rénovation suffisants pour passer le logement en classe D.

 

Ce sont principalement sur les paramètres suivants qu'il faut jouer pour obtenir une note D au DPE :

• le remplacement du système de chauffage ;
• la VMC ;
• les fenêtres ;
• le système de production d'eau chaude sanitaire ;
• l'isolation des murs ;
• l'isolation du toit ;
• l'isolation du sol ;
• les ponts thermiques.

 

Attention car tous les biens ne sont pas égaux en la matière. Il existe en effet des biens très énergivores qui imposent davantage de contraintes lorsqu'il s'agit de les sortir du statut de passoire énergétique.

 

Alors que pour certains il suffit d’améliorer un ou deux paramètres, pour d'autres il faudra jouer sur les huit - ou quasiment - pour décrocher péniblement la note D au DPE.

 

Par ailleurs, le calcul du nouveau DPE ne va pas se baser sur les factures de chauffage existantes, ce qui était le cas auparavant, pour se concentrer uniquement sur les caractéristiques techniques du bâtiment et son emplacement, qu'il s'agisse d'un appartement ou d'une maison.

 

 

_{Quels types de logement coûtent le moins cher à rénover d'un point de vue efficacité énergétique ?}

 

 

Les grandes surfaces

 

Une grande partie des passoires thermiques compliquées à faire passer en classe D sont les petites surfaces, d’où l’intérêt de privilégier les grands logements. Ceci est dû notamment au fait qu'un ballon d'eau chaude de même capacité avait jusqu'à récemment le même impact sur un logement de taille réduite que sur une grande surface. Ramené au mètre carré, ce critère était très désavantageux pour les petits biens. C'est un peu moins vrai aujourd'hui avec le nouveau DPE qui a été corrigé en février 2024 afin de réduire cette inégalité.

 

 

Les biens mitoyens

 

Pour les bâtiments qui ont un ou plusieurs côtés mitoyens, c'est d'autant moins de façades à isoler, donc moins de travaux et d'argent à dépenser pour sortir le bien de la catégorie des passoires énergétiques.

 

 

Les appartements en étage intermédiaire

 

Améliorer les performances énergétiques d'un bien situé au dernier étage d'un immeuble est très contraignant car cela implique d'isoler entièrement les combles si le syndic de copropriété ne réalise pas les travaux d'isolation du toit.

 

Idem pour un appartement en rez-de-chaussée avec des parkings ou des caves en dessous et des copropriétaires qui ne votent pas la rénovation de la dalle : pour le passer en classe énergétique D, il faudra obligatoirement isoler les murs en plus de procéder à d'autres travaux comme changer le système de chauffage etc.

 

Il est donc préférable de privilégier des appartements en étage intermédiaire qui ont moins de surface de déperdition. Il est alors possible d’améliorer les performances d'un logement classé F ou G avec des travaux limités comme le changement des radiateurs, de la ventilation et de la chaudière.

 

Sur le même principe, une maison de 100 mètres carrés de plain pied offre un confort thermique inférieur à une maison de même surface répartie en un rez-de-chaussée de 50 mètres carrés et un étage de 50 mètres carrés. Pour une maison de plain-pied il est donc plus coûteux de passer d'une note F ou G à un DPE D, puisqu'il faut isoler deux fois plus :

• de surface de toit ;
• de surface de mur ;
• de surface au sol (s'il y a une cave).

 

 

Les logements en longueur

 

Les logements tout en longueur - qu'il s’agisse d'appartements ou des maisons avec deux façades mitoyennes - sont intéressants d'un point de vue des travaux de rénovation énergétique car ils présentent moins de surface de déperdition que les autres.

Les logements situés en zone H3

 

La France a été découpé en 3 zones climatiques - H1, H2 et H3 - en fonction des températures estivales et hivernales, de l'ensoleillement, de la pluviométrie etc. Vous pouvez consulter la répartition des départements en zone climatique ici.

 

Ainsi, une maison située à Reims, en zone H1, classée F ou G au DPE, aurait été notée de E si elle se trouvait à Bordeaux. Et la même maison avec des caractéristiques identiques à Marseille, en zone H3, manquerait de peu la classe D. Il suffirait donc d'effectuer très peu de travaux pour passer le bien en classe D et pouvoir le mettre en location.

 

 

Les bâtiments récents

 

Il existe une autre inégalité entre les logements F : elle concerne les années de construction. En effet, il arrive qu'il soit nécessaire d'utiliser des valeurs standard par défaut, par exemple lorsque le diagnostiqueur certifié ne parvient pas à estimer l'isolation dans les murs ou le sol d'un logement.

 

Or, les valeurs standard sont très pénalisantes pour les bâtiments construits avant 1948 et pénalisantes pour un immeuble bâti entre 1948 et 1975, c'est-a-dire avant l'apparition des premières réglementations thermiques et l’intégration d'isolants dans les murs.

 

Ainsi, un bâtiment des années 1980 d'une construction de piètre qualité peut être avantagé face à un immeuble des années 40 offrant une construction de qualité supérieure.

 

 

L'étanchéité à l'air

 

L'étanchéité à l'air est un autre paramètre important. Si le diagnostiqueur certifié manque de données, il va utiliser par défaut les valeurs standards. Or, plus l'immeuble est ancien, plus on considère que le taux d'air chaud qui s'évacue du logement est important et par voie de conséquence, qu'il manque d'étanchéité à l'air.

 

 

 

_{Achetez un logement de classe F ou G avec peu de travaux de rénovation énergétique}

 

Classons les habitations ayant un DPE F et G, de la moins coûteuse à la plus coûteuse en termes de travaux de transition énergétique :

• appartement en étage intermédiaire (encore mieux s'il est en longueur)
  
• immeuble ou maison avec deux côtés mitoyens (et si possible en longueur)
• appartement de surface moyenne ou grande en rez-de-chaussée ou dernier étage
• immeuble ou maison de taille moyenne sans mur mitoyen
• petit appartement en rez-de-chaussée ou dernier étage.

 

_{Améliorez le diagnostic d'une maison ou d'un appartement et baissez le coût des travaux de rénovation énergétique}

 

_{Vous avez certainement bénéficié d'un prix de vente plus bas que celui figurant sur les annonces immobilières en vous portant acquéreur d'une passoire énergétique. Mais savez-vous que vous avez également la possibilité de profiter d'une aide financière pour améliorer la performance énergétique de ce logement ?}

 

_{Il existe des subventions à la rénovation pour les personnes qui ont pris le parti d'investir dans un logement ayant une mauvaise note au diagnostic de performance énergétique. Toutes les aides financières sont recensées ici, parmi lesquelles la subvention MaPrimeRénov. Vous trouverez des explications et un simulateur qui intègre la zone et prend également en compte les données personnelles telles que les revenus du foyer et vous permet d’évaluer l'aide à laquelle vous pouvez prétendre.}

 

_{Suivez une formation qui vous aide pour mener les travaux de rénovation énergétique}

 

Si vous vous lancez dans l'achat-revente ou l'investissement locatif et que vous manquez d'expérience dans les domaines de l'achat, de la négociation, de la rénovation pour diminuer la consommation énergétique, de la recherche de locataire etc., notre programme Rénovation Stratégique 2.0 est complet et spécialement conçu pour vous guider et vous fournir toutes les informations essentielles afin de réussir dans vos investissements immobiliers.

 

_{Un webinaire gratuit pour vous faire découvrir la formation}

 

Un simple article de blog ne suffit pas à aborder tous les sujets qui vous intéressent en tant qu'investisseur, comme la négociation d'un bien, les travaux à effectuer pour optimiser la note du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ou encore l'amélioration du rendement d'un investissement locatif.

 

 

Cependant, chaque jeudi, nous organisons un webinaire gratuit intitulé "Mes 19 astuces pour rénover en classe D au meilleur coût", qui vous permettra de découvrir certains aspects de notre formation. Pourquoi ne pas y participer ? L'inscription est entièrement gratuite et ne prend pas plus d'une minute. Il vous suffit de cliquer sur ce lien et de suivre les instructions !

 

Vous venez d'acheter un appartement à rénover et vous envisagez de réaliser des travaux de rénovation, voire une rénovation complète de votre passoire thermique pour pouvoir la louer mais ignorez combien de temps va durer le chantier ?

 

Dans cet article, nous nous penchons sur la durée d'une rénovation d’appartement poste par poste depuis l'acceptation des devis jusqu’à la fin du chantier de rénovation.

 

 

Les étapes pour rénover un appartement : par quoi commencer ?

 

Si vous souhaitez savoir comment gérer ses travaux de rénovation, sachez qu'il est crucial de suivre différentes étapes pour rénover un appartement, incluant :

• l'établissement du budget dont vous disposez subventions de rénovation comprises,
• la seconde étape qui consiste à comparer les prix et établir la sélection de l'entreprise ou des artisans responsables des travaux,
• le respect des normes,
• le suivi du chantier,
• la réception des travaux.

 

Les trois quarts des personnes stressent concernant leur projet de rénovation. Cependant une planification méticuleuse et le respect de chaque étape contribuent fortement à la réussite du chantier.

 

 

Le module 6 de la formation Rénovation Stratégique 2.0 , intitulé Préparer, organiser puis piloter des travaux rentables, est particulièrement à propos pendant cette période charnière. 

 

 

 

Pourquoi rénover son appartement et quels sont les travaux à effectuer ?

 

La rénovation d'un appartement peut être une décision stratégique aux nombreux avantages. En effet, une rénovation bien planifiée et exécutée contribue à améliorer considérablement le confort de vie des occupants, tout en offrant des bénéfices financiers substantiels à long terme.

 

Premièrement, en améliorant le confort et la qualité de vie des occupants, un appartement rénové est plus attrayant sur le marché locatif. Les locataires sont souvent prêts à payer un loyer plus élevé pour un logement rénové, ce qui facilite sa location et peut même augmenter son rendement locatif. De plus, l'appartement ayant fait l'objet de cette rénovation est plus susceptible de rester en conformité avec les réglementations en vigueur, vous évitant ainsi le risque de vous retrouver avec un logement interdit à la location en raison de problèmes de sécurité ou de non-conformité.

 

Deuxièmement, bien que la rénovation puisse représenter un investissement initial important, il est important de considérer que le coût des travaux peut être en partie financé par des subventions à la rénovation ou des incitations fiscales offertes par les gouvernements locaux ou nationaux. Ces programmes peuvent réduire le fardeau financier de la rénovation et rendre le projet plus abordable pour les propriétaires occupants et les bailleurs.

 

Dernier point, une rénovation importante est susceptible d'augmenter significativement la valeur d'un bien sur le marché immobilier. Les améliorations apportées, telles que l'installation d'une nouvelle cuisine, d'une salle de bains moderne, la révision des systèmes de chauffage et de climatisation, ainsi que l'amélioration de l'isolation, peuvent rendre l'appartement plus attrayant pour les acheteurs potentiels. C'est l'assurance d'un retour sur investissement significatif à long terme.

 

Les travaux réalisés dans les différentes pièces de l'appartement sont bénéfiques pour le confort et la qualité de vie des occupants, mais peuvent également avoir un impact positif sur sa rentabilité locative, sa conformité réglementaire, son coût financier et sa valeur sur le marché immobilier. C'est un investissement judicieux susceptible de présenter des avantages durables pour les propriétaires occupants comme pour les investisseurs immobiliers.

 

 

Les travaux de rénovation thermique : une priorité

 

Pour optimiser le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) de votre appartement sans compromettre sa rentabilité locative, plusieurs travaux de rénovation doivent concerner l'aspect thermique.

 

Depuis janvier 2022, la vente d'un logement classé F ou G est accompagnée d'un audit énergétique plus approfondi, augmentant ainsi la nécessité de s'attarder sur deux principaux axes : l'isolation thermique et la partie technique du logement.

 

L'isolation des murs extérieurs est une priorité absolue pour atteindre une classe énergétique adéquate. En revanche, l'isolation des plafonds dépend des situations : indispensable pour les derniers étages, moins prioritaire pour les logements intermédiaires. L'isolation du sol, bien que moins rentable, peut se poser comme une option en fonction de la configuration du logement.

 

Quant au choix du système de chauffage, les pompes à chaleur sont recommandées pour le DPE, mais leur coût élevé peut impacter la rentabilité. Les radiateurs électriques à inertie sont une alternative plus abordable et facile d'entretien, tandis que le remplacement d'une chaudière à gaz par une chaudière à condensation peut être envisagé.

 

En ce qui concerne la production d'eau chaude, le choix d'un ballon électrique standard ou thermodynamique dépendra de la complexité du logement et de sa zone géographique. La ventilation mécanique contrôlée (VMC) joue également un rôle crucial dans le DPE. Si une VMC double flux est idéale pour le DPE, elle nécessite un investissement conséquent et un entretien régulier. La VMC hygroréglable, quant à elle, offre un bon compromis entre prix, durabilité, entretien et performance énergétique.

 

 

Combien de temps pour rénover un appartement ?

 

La durée d'un chantier pour refaire un appartement dépend de plusieurs facteurs, notamment :

1. L'ampleur des travaux : Une rénovation partielle telle que la peinture ou le remplacement des revêtements de sol peut être effectuée en quelques jours à quelques semaines, tandis qu;une rénovation totale impliquant des modifications structurales ou des travaux de plomberie et d'électricité peuvent prendre plusieurs mois.
2. La taille de l'appartement : Plus l'appartement est grand, plus les travaux prendront de temps. Les appartements de petite taille peuvent être rénovés plus rapidement que les grands appartements, car il y a moins de surface à travailler.
3. La disponibilité des matériaux et des artisans : Les retards dans la livraison des matériaux ou la disponibilité des artisans peuvent prolonger la durée des travaux. Lors d'une rénovation, il est important de planifier à l'avance et de s'assurer que tous les matériaux nécessaires sont disponibles lorsque les travaux commencent.
4. Les autorisations et les formalités administratives : Lors de la rénovation de votre appartement, certains travaux sont susceptibles de nécessiter des autorisations ou des approbations administratives, ce qui peut entraîner des retards si ces formalités ne sont pas obtenues à temps.

 

En règle générale, une rénovation complète d'un appartement ancien peut prendre entre quelques semaines à plusieurs mois, selon l'ampleur des travaux et les facteurs précédemment évoqués.

 

Il est recommandé de discuter avec des professionnels du bâtiment pour obtenir une estimation plus précise en fonction de votre projet spécifique. Cela dit, pour procéder à une rénovation, vous pouvez vous baser sur les délais moyens suivants donnés par les artisans avant les travaux pour avoir une idée de la durée de votre chantier en fonction du type de travaux que vous envisagez :

• dépose et pose d'une fenêtre : une demi-journée
• pose de carrelage : 10 m2 par jour
• pose de revêtement de sol en linoleum : 50 m2 par jour
• pose de parquet massif : 10 m2 par jour
• rénovation des murs (mise en peinture ou pose de papier peint) : 20 m2 par jour
• pose de carrelage mural (rénovation de la cuisine etc) : 10 m2 par jour
• rénovation électrique complète : une semaine.

 

En règle générale, la rénovation complète d'un appartement ancien peut prendre de quelques semaines à plusieurs mois, selon l'ampleur des travaux et les facteurs précédemment évoqués. Il est recommandé de discuter avec des professionnels du bâtiment pour obtenir une estimation plus précise en fonction de votre projet spécifique.

 

 

Moyenne des délais de travaux

 

Pour avoir une idée de la durée de votre chantier en fonction du type de travaux que vous envisagez, vous pouvez vous baser sur les délais moyens suivants (indiqués par les artisans) :

 

• dépose et pose d'une fenêtre : une demi-journée ;
• pose de carrelage : 10 m2 par jour ;
• pose de revêtement de sol en linoleum : 50 m2 par jour ;
• pose de parquet massif : 10 m2 par jour ;
• rénovation des murs (mise en peinture ou pose de papier peint) : 20 m2 par jour ;
• pose de carrelage mural (rénovation de la cuisine etc) : 10 m2 par jour ;
• rénovation électrique complète : une semaine.

 

Pour les travaux dans les parties communes comme la réfection de la toiture ou le ravalement de façade, il faut compter 2 semaines minimum.

 

À noter qu'à partir de 500 €, votre devis doit nécessairement inclure la date de début des travaux ainsi que la durée estimée.

 

 

Apprenez à maîtriser votre projet de rénovation et planifier les travaux

 

La rénovation implique un équilibre subtil entre les coûts engagés et les aspirations du propriétaire. Cependant, les retombées sur le loyer et la plus-value potentielle après les travaux peuvent être déterminantes. Quoi qu'il en soit, évaluer avec précision le budget nécessaire est une étape cruciale avant d'entamer tout projet de rénovation, qu'il s'agisse d'une rénovation partielle ou totale de votre appartement.

 

Rester pragmatique et ne pas viser trop haut ou trop bas est très important. Selon le budget disponible, l'embellissement ou la rénovation du bien peut être réalisé en une ou plusieurs phases. Il est donc essentiel de planifier l'ordre des travaux de rénovation d'appartement avec l'aide d'un architecte ou d'une entreprise générale. Les conseils d'un professionnel sont indispensables pour déterminer les travaux à entreprendre en fonction des ressources financières disponibles.

 

Il est également crucial de se rappeler qu'en tant qu'investisseur la sur-rénovation ou la sous-rénovation affectent votre rentabilité ou la plus-value de votre bien immobilier. C'est pourquoi il est primordial d'opter pour une juste-rénovation, adaptée à vos besoins et à votre budget.

 

 

Faut-il effectuer soi-même la rénovation d'un appartement ?

 

De nombreux propriétaires envisagent de mener eux-mêmes un chantier de rénovation afin d'économiser de l'argent sur le prix au m², surtout si les travaux concernent de la rénovation légère. Pourtant faire appel à un artisan qualifié présente de nombreux avantages.

 

Faire appel à un artisan pour réaliser les travaux offre l'avantage de bénéficier de son expertise et de son expérience.

 

Travailler avec des entreprises de rénovation offre une sécurité supplémentaire, car elles sont couvertes par une assurance décennale qui s’avère précieuse en cas de problème survenant dans les 10 ans suivant la fin des travaux. Cette garantie est indispensable pour les gros travaux comme la réfection de la charpente ou de la toiture, ou l'ouverture d'un mur porteur.

 

Pour ces raisons, nous vous recommandons de choisir des artisans qualifiés pour rénover un appartement ancien, surtout lorsqu'il s'agit d'une rénovation lourde impliquant du gros œuvre, dans un appartement haussmannien par exemple.

 

Le bouche-à-oreille peut être une bonne méthode pour trouver le bon professionnel, tout comme les plateformes de mise en relation, bien qu'elles soient principalement disponibles dans les grandes villes. Quelle que soit la méthode choisie, il est essentiel de définir précisément les besoins et les attentes avec l'expert.

 

Les phases techniques liées à une grosse rénovation vont nécessiter l'intervention d'un artisan qualifié ou d'une entreprise.

 

Si vous faites appel à un professionnel, vous pourrez obtenir un devis précis avant le début du chantier, comprenant le coût de la main-d'œuvre et des matériaux.

 

Les propriétaires adeptes du bricolage peuvent se charger d'une rénovation des sols simples, comme une pose de linoleum ou de parquet clipsé, des étapes préparatoires, des petites finitions ou des travaux de rénovation sans gros œuvre, surtout pour un appartement de 40 m2 ou moins.

 

Mais encore faut-il avoir suivi une formation pragmatique dispensée par des professionnels de la rénovation. C'est justement l'accompagnement que propose l’École Rénover pour Gagner avec la formation Rénovation Stratégique 2.0.

 

Et pour vous donner un avant-goût de cette formation, nous vous invitons à suivre un webinaire gratuit qui a lieu chaque jeudi intitulé  « 19 astuces pour rénover en classe D à moindre coût ». D'une durée d'une heure et demie, ce webinaire condense les informations contenues dans les 188 pages du Guide Cerema sur le nouveau DPE. Il tire également parti des 7 années d'expérience au sein d'un bureau d'étude thermique et de 10 années d'expérience dans l'investissement immobilier de Fabien Liegeois.  Pour y participer, rien de plus facile, il suffit de vous inscrire ici !

 

Vous avez saisi l'opportunité d’investir dans une passoire thermique et vous demandez quels travaux réaliser pour améliorer sa note au DPE et le passer en classe D ?

 

En règle générale, mieux vaut se focaliser sur des actions de rénovation rentables comme l’isolation des murs et des combles pour éliminer chaque pont thermique et la moisissure qu’il cause, le changement des fenêtres et des radiateurs ou encore l’installation d’une nouvelle chaudière.

 

Dans cet article, on vous dit tout ce qu’il faut savoir sur un pont thermique, la moisissure qu’il provoque et le traitement à effectuer pour s’en débarrasser.

 

 

Qu’est-ce qu’un pont thermique ?

 

Le pont thermique représente une lacune dans l'isolation enveloppante d'une habitation. En hiver, il entraîne une perte de chaleur vers l'extérieur, tandis qu'en été, il favorise l'entrée de chaleur à l'intérieur. Ce pont thermique est responsable d'un inconfort thermique, d'une surconsommation de chauffage, et peut provoquer le développement de moisissures en cas de ventilation inefficace.

 

Pour repérer la présence actuelle ou future de moisissures, il est essentiel de surveiller la température de surface de la paroi intérieure ainsi que la température au point de rosée.

 

Comment se forment les ponts thermiques dans le bâtiment ?

 

Les ponts thermiques les plus courants dans la construction se situent :

 

• Aux points de prise d'air, incluant les prises et les ouvertures diverses ;
• Aux points de fixation des isolants : les ossatures et les éléments de liaison tels que les chevilles métalliques, les tiges filetées, etc ;
• Aux jonctions complexes : entre l'isolation verticale et horizontale, les linteaux, les appuis de fenêtre, les dalles de balcon, les angles, etc ;
• Aux jonctions de parois de natures différentes : entre le mur et les fenêtres, entre le mur et la toiture, les liaisons entre la dalle et la façade, entre le mur de refend et la façade, etc.

 

Distinction entre ponts thermiques et imperfections de l'étanchéité à l'air

 

Le transfert de chaleur peut se produire par conduction à travers les solides, mais la chaleur peut également s'échapper de votre maison par l'infiltration d'air. Les principes physiques sont différents ! Par exemple, le vent peut traverser l'isolation thermique, permettant ainsi à la chaleur de s'échapper par infiltration, en l'absence d'étanchéité à l'air.

 

Il est essentiel de traiter les ponts thermiques pour éviter la condensation, réduire la demande en chauffage et réaliser des économies d'énergie. Cependant, des résultats satisfaisants ne seront pas obtenus sans un travail sur l'étanchéité à l'air et une ventilation efficace des maisons anciennes.

 

Quelles sont les conséquences des ponts thermiques ?

 

Contrairement à l'isolation par l'extérieur, l'isolation par l'intérieur pose des défis pour éviter les ponts thermiques. Ces ponts thermiques résultent de défauts de conception et/ou d'erreurs lors de la pose des isolants, tels que des interruptions dans la continuité des isolants ou des angles mal couverts. Ils ne doivent pas être sous-estimés car ils entraînent plusieurs conséquences à long terme :

 

• Ils favorisent la condensation en surface voire la formation de moisissures, surtout s'ils sont combinés à une humidité excessive et à une ventilation inadéquate ;
• Ils peuvent entraîner une insuffisance de chauffage si les calculs ont été ajustés au plus juste, en particulier dans les nouveaux bâtiments conformes aux dernières normes thermiques ;
• Ils provoquent une surconsommation de chauffage et/ou de climatisation ;
• Ils peuvent endommager ou dégrader les matériaux isolants et de surface, comme le décollement, le gonflement, ou la perte d'efficacité isolante, en cas de conditions favorables à une condensation excessive et à la croissance de moisissures.

 

Une conséquence du pont thermique : la moisissure

 

Pourquoi les moisissures se développent-elles aux endroits de ponts thermiques ?

 

Les moisissures apparaissent aux endroits de ponts thermiques principalement en raison de l'humidité constante, voire permanente pendant la saison de chauffage.

 

En effet, les ponts thermiques sont souvent humides car l'air intérieur contient une quantité importante d'humidité. D'une part, l'air chaud peut retenir davantage d'humidité (humidité relative), et d'autre part, les activités quotidiennes telles que la cuisine, la douche et la respiration produisent de la vapeur d'eau dans la maison.

 

Lorsque cet air chaud entre en contact avec les zones des ponts thermiques, il se refroidit rapidement, entraînant la condensation de la vapeur qu'il contient.

 

La condensation fréquente à ces endroits crée un environnement idéal pour les champignons et les moisissures, qui s'y développent rapidement.

 

Comment peut-on prévenir le risque de formation de moisissures ?

 

Pour éviter la croissance des moisissures, plusieurs solutions sont recommandées :

 

• Assurer une ventilation régulière, voire continue ou automatisée en fonction du niveau d'humidité de l'air ;
• Opter pour un chauffage rayonnant afin d'élever la température de surface des parois, contribuant ainsi à prévenir la condensation ;
• Éliminer les ponts thermiques et améliorer l'isolation dans la mesure du possible. Une isolation efficace repousse naturellement la condensation interne vers l'extérieur du mur, augmentant ainsi la température de surface de la paroi interne et la maintenant à distance du point de rosée.

 

 

Éliminer les ponts thermiques d’un bâtiment construit

 

Puisque vous envisagez d'investir dans l'immobilier et de tirer parti des opportunités offertes par les passoires thermiques, il est crucial de comprendre comment traiter les ponts thermiques. Vous disposez de plusieurs options, chacune présentant des niveaux d'efficacité, de complexité de mise en œuvre et de coût différents.

 

Le traitement des ponts thermiques par isolation extérieure

 

L'isolation par l'extérieur est la méthode la plus efficace mais aussi la plus coûteuse. Elle consiste à créer une enveloppe protectrice autour du bâtiment, composée de plusieurs couches (treillis d'armatures, isolant, enduits de marouflage et de finition).

 

L'isolation par l'extérieur :

• améliore les performances énergétiques du bâtiment et permet au logement d’obtenir une meilleure note au DPE ;
• préserve l'espace intérieur ;
• aide à maintenir une température constante tout au long de l'année.

 

En revanche, l'isolation extérieure peut également réduire la luminosité intérieure du logement en raison de la diminution des contours des fenêtres.

 

Le traitement des ponts thermiques par isolation intérieure

 

Pour ceux qui ne souhaitent pas toucher à l'aspect extérieur de leur logement, consacrer un gros budget au traitement des ponts thermiques ou possèdent un appartement dans une copropriété qui n’est pas prête à voter des travaux d’isolation par l'extérieur, l'isolation par l'intérieur est à privilégier. Voici quelques options à considérer :

 

• La pose d'un isolant rigide ou semi-rigide à coller sur les murs intérieurs de l'habitation. Il s'agit notamment d'utiliser des matériaux tels que les rouleaux de laine de verre ou de roche, ou des panneaux de liège, de polystyrène expansé, etc ;
• L’utilisation de la projection de mousse polyuréthane, une option rapide, légère et relativement performante ;
• L’injection d'isolant, où de l'isolant broyé en flocons ou en billes est injecté.

 

Vous aussi, vous pouvez rénover une passoire thermique !

 

De nombreux propriétaires sont préoccupés par les nouvelles réglementations exigeant des performances énergétiques accrues, ce qui les conduit parfois à croire à tort qu'ils ne peuvent pas rentabiliser les travaux et décident de mettre en vente leurs passoires thermiques.

 

Beaucoup redoutent de ne pas pouvoir gérer la rénovation et craignent de ne pas rentrer dans leurs frais. Pourtant, en choisissant les bons professionnels et en bénéficiant d'aides financières, il est possible de rénover une habitation énergivore et de rentabiliser les travaux.

 

Si vous envisagez ce type d'investissement pour la première fois, il est important de bien vous préparer avant de vous y aventurer et de suivre une formation complète pour apprendre :

 

• Quels travaux sont les plus rentables, c'est-à-dire comment améliorer plusieurs classes de performances énergétiques à moindre coût ;
• Comment choisir des professionnels compétents qui facturent des tarifs justes et vous permettent d'économiser jusqu'à 30 % ;
• Comment éviter les erreurs et les écueils qui pourraient vous coûter cher.

 

Faites financer une partie des travaux !

 

Savez-vous que vous pouvez réduire de manière substantielle votre contribution aux travaux grâce aux aides à la rénovation énergétique telles que Ma Prim Rénov’, Ma Prim Rénov Copropriété, Ma Prim Rénov’ Sérénité, Loc’Avantage etc ?

 

Pour être certain de pouvoir bénéficier de ces subventions, assurez-vous toujours :

 

• d’engager des entreprises Reconnues Garantes de l'Environnement (RGE) ;
• d'avoir obtenu la validation des demandes d'aides et de primes avant d’entamer les travaux, que ce soit pour le chauffage, l'isolation ou la ventilation, de déduire les aides de vos charges déductibles.

 

Sachant qu’une passoire thermique coûte entre 20 et 30% moins cher qu’un logement avec un DPE dans les normes, et que vous pouvez faire financer une partie des travaux grâce aux nombreuses aides à la rénovation telles que MaPrimRenov, votre investissement sera bien plus rentable que si vous achetez directement un logement classé D !

 

 

Vous disposerez en outre d’un logement confortable donc :

• qui se loue plus facilement dans les prix du marché ;
• peu sujet au turnover et à la vacance locative ;
• qui dégage une formidable rentabilité locative !

 

Une formation entièrement dédiée aux investisseurs !

 

Bien évidemment, lorsqu’on n’est pas bricoleur, ni expert en travaux, il parait complexe de trouver des entrepreneurs compétents et honnêtes et de rentabiliser son investissement.

 

C’est justement pour vous donner tous les outils et assurer le succès de votre projet de rénovation de passoire thermique que nous avons créé l'école Rénover pour Gagner.

 

Notre formation Rénovation Stratégique 2.0 est un programme en ligne qui offre aux investisseurs astucieux - même sans expérience en travaux - l'opportunité de générer des rendements élevés, de réduire leur imposition à zéro et de gérer de A à Z leurs investissements.

 

 

Et pour vous permettre de vous rendre compte par vous-même que notre formation est exactement ce dont vous avez besoin pour vous lancer avec succès dans votre projet de rénovation de passoire thermique, nous vous offrons un atelier en ligne gratuit chaque jeudi qui porte sur les "19 astuces pour rénover en classe D au meilleur coût".

 

Ce webinaire d'une heure et demie animé par Fabien Liegeois résume les 188 pages du Guide Cerema sur le nouveau DPE, qui combine ses sept années d'expérience en bureau d'études thermiques et ses dix années d'expérience dans l'investissement immobilier.

 

 

Une fois que vous aurez suivi cette formation et effectué votre première opération d’achat rénovation de passoire thermique, vous réaliserez que vous êtes capable de mener à bout ce type de projet à bout sans difficulté et de renouveler l'opération avec un autre bien !

 

Vous envisagez un investissement locatif et souhaitez faire des travaux de rénovation ? Vous n’avez aucune expérience en la matière ? Rassurez-vous, la formation Rénovation Stratégique vous guide pas à pas pour mener à bien votre projet immobilier.

 

 

Bien définir les travaux à réaliser

 

Première chose pour faire des travaux de rénovation : lister les travaux à réaliser et définir les priorités. Cela va dépendre de la nature du bien immobilier que vous achetez.

 

En achetant une ruine, vous aurez tout à faire. En achetant un bien nécessitant simplement une meilleure isolation et un petit rafraîchissement, la démarche sera plus simple à mettre en place.

 

Dans quel ordre faire ses travaux ? Imaginons le cas extrême d’un bien acheté à bas prix avec un potentiel élevé. Petit rappel : la formation Rénovation Stratégique 2.0 vous aide à acheter le meilleur bien au meilleur prix pour envisager des travaux de rénovation et exploiter tout son potentiel pour le rendre très rentable.

 

Pour cette rénovation, les travaux seront à envisager en respectant ces étapes :

 

1 - Réaliser les travaux prioritaires

 

Il s’agit ici des démolitions et de l’évacuation des matériaux ainsi que du renforcement de la structure si nécessaire.

 

Cette étape est aussi l’occasion de traiter la maison contre les moisissures et les infiltrations lorsque les murs et la charpente sont découverts.

 

Si la maison n’est pas conforme aux normes en termes d’assainissement, c’est aussi le moment de prévoir ces travaux.

 

 

2 – Les travaux bruts

 

Il s’agit cette fois de réaliser différents travaux tels que :

 

• la création des ouvertures en façade et sur le toit et l’installation des nouvelles menuiseries ;
• la réfection de la toiture ainsi que l’installation des descentes et des gouttières ;
• la préparation des travaux de plomberie et d’électricité;
• le raillage.

 

3 – L’isolation

 

Ici, vous allez faire en sorte que votre logement ait un très bon DPE. Trois opérations sont à réaliser :

 

• la pose de l’isolant ;
• la pose du placoplâtre ;
• la pose des bandes et le ponçage.

 

4 – Les finitions

 

C’est le moment d’envisager des travaux qui vont réellement matérialiser la réalisation de votre projet :

 

• pose du sol ;
• peinture ;
• travaux de façade ;
• aménagement extérieur ;
• pose des meubles de cuisine et de salle de bains ;
• raccordement de la VMC ;
• installation du mode de chauffage et du ballon d’eau chaude ;
• etc.

 

Focus sur le DPE

Si vous envisagez des travaux de rénovation, améliorer le DPE (diagnostic de performance énergétique) de votre maison s’impose, surtout s’il s’agit d’une passoire énergétique. Passer par exemple d’un DPE G à D va tout changer pour plusieurs raisons.

 

• Vous envisagez d’habiter cette maison. Dans ce cas, vous devez privilégier votre confort thermique et surtout envisager une optimisation de vos factures d’énergie. Des travaux de rénovation énergétique permettent de faire des économies majeures rapidement, surtout au regard de l’augmentation constante des prix de l’énergie.

 

• Vous envisagez de mettre cette maison en location. Dans le cadre d’un investissement locatif, vous devez respecter les règles en matière de décence et répondre aux obligations dans le cadre de la transition énergétique. En clair, vous devez présenter un bon DPE. Avec les interdictions de location en vigueur depuis le 1^er janvier 2023, un mauvais DPE est un risque majeur pour votre investissement.

 

• Vous souhaitez louer votre maison, limiter le turn over et le risque de vacance locative. Une maison avec un très bon confort thermique et des économies d’énergie sera privilégiée par les locataires. Ces derniers eux aussi recherchent un logement moins coûteux en chauffage. Ils seront plus susceptibles de rester si leur budget énergie est mieux maîtrisé.

 

• Vous souhaitez revendre votre maison. Le DPE est obligatoire dans le cadre d’une vente. Une passoire énergétique se vend moins vite et son prix sera négocié, vous avez donc tout intérêt à miser sur des travaux de rénovation énergétique pour améliorer votre DPE.

 

En résumé, les travaux d’isolation sont fondamentaux, quelle que soit votre situation. Notre module spécial DPE vous donne toutes les clés pour maîtriser cet aspect, même si vous êtes totalement novice en la matière. Fabien Liégeois partage avec vous son expérience et vous explique clairement comment donner vie à votre projet.

 

 

 

Choisir les bons artisans

 

Le module 6 de la formation Rénovation Stratégique 2.0 est une mine d’or pour vous aider à trouver les bons artisans et pour comprendre les devis, même si vous n’avez aucune formation.

 

La première erreur est de ne demander qu’un seul devis. En effet, comparer est la clé pour vous assurer de payer la bonne prestation. Et vous allez rapidement le constater, la différence de prix d’un artisan à l’autre peut être conséquente.

 

Pourquoi ? Parce que tous n’offrent pas la même qualité et parce que tous n’ont pas le même planning. Un artisan avec des chantiers calés sur 6 mois ou un an pourra se permettre d’augmenter ses tarifs contrairement à une entreprise dont le planning n’est pas rempli.

 

Lorsque vous comparez les offres, évitez généralement le plus cher et le moins cher, choisissez une offre intermédiaire raisonnable.

 

Pour trouver un bon artisan, évitez de vous rendre sur Google. Le risque est de vous orienter vers les artisans les mieux positionnés, et donc les plus demandés. Cela peut poser un problème en termes de prix, mais aussi de délai.

 

Vous pouvez par exemple vous rendre sur les Pages Jaunes d’autant que les clients mettent des avis (même s’il faut rester nuancé, ce sont souvent les clients les plus mécontents qui mettent des avis, pas les clients satisfaits). Pour connaître d’autres astuces, rendez-vous au module 6 de la formation !

 

 

 

Suivre vos travaux comme un pro

 

Organiser les travaux, trouver les bons artisans, tout ceci est primordial. Mais ce n’est pas tout. Si vous n’êtes pas un expert en rénovation, vous pourriez rencontrer des soucis durant la réalisation des travaux.

 

Voici quelques conseils pour ne pas vous faire avoir :

 

• ne pas tout payer d’un coup avant le début du chantier ;

 

• bien noter par écrit toutes les instructions et les envoyer aux entreprises afin d’avoir des preuves. Même si vous avez confiance en votre artisan, vous n’êtes pas à l’abri d’un problème. La réussite de votre chantier est consécutive à la prise de précautions ;

 

• rendez-vous très régulièrement sur le chantier et faites des photos. Intervenez dès que vous avez le sentiment que les travaux réalisés ne correspondent pas aux travaux prévus.

 

Naturellement, vous pouvez prendre un maître d’œuvre qui prendra en charge tout votre chantier. C’est une solution à envisager, mais elle a un coût. Elle ne sera rentable que si vous envisagez des travaux de réparation structurelle ou de réhabilitation complète dont le coût est supérieur à 50 000 €.

Vérifiez les assurances pour votre chantier

 

Les entrepreneurs ont des obligations en matière d’assurance. Toutefois, certains prennent le risque de ne pas s’assurer. Nous vous invitons donc à demander des attestations avant même le début du chantier (et même avant de signer le devis). En effet, une assurance n’est valable que si elle est souscrite avant le début des travaux.

 

Différentes garanties peuvent vous accompagner :

 

• la garantie de parfait achèvement: elle vous couvre durant un an et vous permet d’obtenir une prise en charge des réparations pour les désordres n’étant pas apparents à la réception des travaux ;

 

• la garantie de bon fonctionnement vous couvre quant à elle durant 2 ans. Cette garantie biennale prend en charge les éléments défectueux (volets roulants, radiateurs, etc.) ;

 

• la garantie décennale vous couvre durant 10 ans pour les désordres lourds impactant la structure de votre logement.

 

De votre côté, si vous assumez la maîtrise d’ouvrage, souscrivez une assurance dommages-ouvrage. Elle vous permet d’obtenir une indemnisation plus rapidement en cas de désordres couverts par la garantie décennale.

 

 

Avez-vous pensé aux aides financières à la rénovation ?

 

Si vous ne maîtrisez pas encore les travaux de rénovation peut-être ne connaissez-vous pas vos droits en matière d’aides à la rénovation.

 

Aujourd’hui, un dispositif vous permet de réduire de manière conséquente votre budget travaux : MaPrimeRénov’. Cette aide est attribuée selon vos ressources et s’adresse aux propriétaires occupants ou bailleurs souhaitant réaliser des travaux de rénovation.

 

Le montant de l’aide dépend de votre catégorie et des travaux effectués. Il existe 4 catégories :

 

• MaPrimeRénov’ Bleu pour les ménages très modestes ;
• MaPrimeRénov’ Jaune pour les ménages modestes ;
• MaPrimeRénov’ Violet pour les ménages aux revenus intermédiaires ;
• MaPrimeRénov’ Rose pour les revenus supérieurs.

 

Avec l’école Rénover Pour Gagner, pas besoin d’être un expert pour rénover une maison, il suffit d’être bien accompagné !

 

Vous l’aurez compris, il est possible de vous lancer dans la rénovation d’une maison sans avoir de connaissance. Suivez simplement la formation Rénovation Stratégique 2.0 pour devenir un expert des travaux de rénovation en quelques semaines seulement.

 

La plupart des formations sont assez généralistes et ne permettent pas de maîtriser tous les aspects de la rénovation. Avec l’École Rénover pour Gagner, vous maîtrisez tout le processus, de l’achat à la rénovation globale d’un bien immobilier.

 

Et pour vous l'expliquer, nous organisons tous les jeudis un webinaire sur « 19 astuces pour rénover en classe D au meilleur coût ».

 

C’est un webinaire de 1h30 qui est un condensé des 188 pages du Guide Cerema sur le nouveau DPE. Combiné à 7 années d’expérience dans un bureau d’étude thermique et de 10 années d’expérience dans l’investissement immobilier.

 

Depuis l'entrée en vigueur de la loi Climat & Résilience, qui progressivement éliminera les passoires thermiques de la location, la recommandation de passer au double vitrage est renforcée.

 

Si, certes, installer du double vitrage dans un logement est une décision judicieuse, il est toutefois important de considérer plusieurs facteurs au-delà de la seule conformité légale.

 

En effet, en plus d'offrir un confort accru aux occupants, le double vitrage représente un investissement rentable qui améliore la performance énergétique des bâtiments et peut augmenter leur valeur immobilière.

 

En outre, afin de faciliter cette transition, diverses aides financières sont disponibles, rendant l'installation de double vitrage plus accessible et avantageuse pour les propriétaires.

 

Vous envisagez d’investir dans une passoire thermique et de la renover pour la louer ? Installer du double vitrage est en règle générale un des premiers postes de travaux pour lequel opter, car il est abordable et permet d'améliorer sa note au DPE.

 

Dans cet article, nous vous expliquons en détail tout ce que vous devez savoir si vous envisagez d’installer du double vitrage dans votre passoire thermique !

 

 

Pour installer du double vitrage dans un logement ?

 

Vous avez probablement déjà compris qu'il ne faut pas toujours se fier exclusivement à la législation pour mener à bien vos investissements immobiliers... En réalité, l'installation de double vitrage est toujours vivement recommandée.

 

Tout d'abord, il est essentiel de rappeler que la loi Climat & Résilience vise à éliminer les passoires thermiques de la location. Pour l'instant, le simple vitrage reste autorisé mais pour combien de temps encore ? Car l'orientation politique des gouvernements successifs semble inévitable :

 

• les logements classés G au DPE seront bannis de la location dès 2025 ;
• ceux classés F suivront en 2028 ;
• les logements classés E seront exclus en 2034.

 

Des sanctions sont d’ailleurs prévues pour les propriétaires en cas d'abus ou de mensonge, y compris des indemnisations pour les locataires.

 

En plus du confort qu'il procure aux occupants, le passage du simple vitrage au double vitrage constitue un investissement durable qui améliore facilement et de manière rentable la performance énergétique des bâtiments, sans nécessiter de dépenses excessives.

 

Comme indiqué dans notre fiche technique sur les fenêtres et les portes extérieures, il est toujours préférable de remplacer les menuiseries lorsque celles-ci sont vieilles ou endommagées…

 

Faut-il systématiquement installer du double vitrage ?

 

Avant d'envisager le remplacement des fenêtres de votre bien, il est crucial de déterminer si cela est réellement nécessaire. Mais sachant que votre objectif est de saisir l'opportunité d’investissement dans une passoire thermique pour la rénover puis la louer, il y a fort à parier que le jeu en vaudra la chandelle !

 

Mesurer le bruit provenant de l’extérieur

 

Afin d'être certain que l'installation de double vitrage s'avère rentable, il existe une méthode simple qui consiste à effectuer le test de la fenêtre ouverte - fenêtre fermée.

 

La première étape consiste à évaluer le niveau de bruit extérieur, incluant les bruits provenant du voisinage proche ou lointain. En ouvrant les fenêtres de chaque pièce, vous pourrez mieux appréhender les éventuelles nuisances sonores, parfois masquées lorsque les fenêtres sont closes. Le bruit peut en effet altérer la perception de la qualité architecturale ou du bon fonctionnement de votre logement, ce qui pourrait entraîner une dépréciation de sa valeur locative ou de revente.

 

Il est bon de noter qu'une visite en fin de semaine peut sembler plus pratique pour ceux qui travaillent, mais elle risque également de masquer les nuisances potentielles provenant d'activités suspendues pendant le week-end.

 

Les autres points à évaluer

 

Ensuite, avant d'envisager le remplacement des fenêtres, plusieurs points doivent être examinés :

 

• Les joints des fenêtres doivent être inspectés, car des joints défectueux peuvent entraîner des infiltrations d'eau de pluie et favoriser l'entrée du bruit extérieur dans le logement ;
• Il est important de déterminer si les fenêtres sont équipées de simple ou double vitrage. Dans le cas du simple vitrage, le remplacement est souvent nécessaire. Pour les fenêtres à double vitrage, il convient de vérifier l'année de fabrication, car les modèles antérieurs aux années 1990, voire 1995, peuvent ne pas contenir de gaz isolant entre les deux vitres, ce qui compromet leur efficacité thermique ;
• La présence de traces d'humidité autour des fenêtres intérieures peut indiquer un pont thermique, une ventilation insuffisante ou une performance thermique médiocre des vitrages ;
• La condensation sur les vitres est un signe de mauvaise ventilation intérieure et/ou de faible performance thermique du vitrage, surtout dans le cas du simple vitrage ou des anciens doubles vitrages ;
• Enfin, il est essentiel de vérifier le bon fonctionnement de l'ouverture et de la fermeture des fenêtres en actionnant les poignées.

 

Installer du double vitrage : quel type de fenêtres choisir ?

 

Pour mener à bien cette opération de manière efficace et rentable, il est primordial de sélectionner le type de menuiserie le plus adapté. Trois principaux types de menuiseries sont couramment utilisés : le PVC, le bois et l'aluminium. Chacun présente ses propres avantages et inconvénients.

 

Les fenêtres en PVC

 

De nos jours, la grande majorité des fenêtres utilisées dans les projets de rénovation sont en PVC. Ce matériau présente l'avantage d'être robuste et durable, et offre une large gamme de couleurs disponibles, bien que la plupart soient généralement blanches. Le coût moyen pour une fenêtre en PVC, incluant son installation, est d'environ 600 euros.

 

Les fenêtres en PVC ont également l'avantage d'être économiques, populaires, écoénergétiques et nécessitent peu d'entretien. Leur accessibilité financière et leurs qualités en matière d'économie d'énergie en font le choix privilégié pour de nombreux projets de rénovation énergétique, surtout lorsque l'aspect architectural du bâtiment n'est pas le critère principal pour la valorisation de la propriété.

 

Les fenêtres en bois

 

Le bois constitue une autre option populaire, notamment dans les propriétés historiques. Bien qu'elles soient un peu plus onéreuses que les fenêtres en PVC, elles apportent une touche d'authenticité. Cependant, elles nécessitent un entretien régulier.

 

Le bois est un matériau d'une grande polyvalence qui peut être travaillé en sections fines pour créer des cadres de fenêtre présentant des détails et des proportions délicates. Historiquement, le bois utilisé pour les fenêtres était du bois dur et dense de haute qualité, robuste et durable, capable de résister pendant des siècles s'il était correctement entretenu.

 

Cependant, au fil des années, le bois résineux moins coûteux a été largement adopté, mais il est beaucoup plus sensible à l'humidité et donc plus sujet à la pourriture. Contrairement au bois dur, le bois résineux est moins tolérant à un entretien insuffisant, et même s'il est traité sous pression avec des agents conservateurs, les fenêtres en bois résineux bon marché peuvent pourrir en quelques années si elles sont négligées. C'est l'une des principales raisons pour lesquelles les fenêtres et les portes en PVC sont devenues si populaires.

 

Les fenêtres en aluminium

 

L'aluminium offre de multiples avantages en tant que matériau pour la fabrication de cadres de fenêtre. Sa grande résistance permet son utilisation dans des sections beaucoup plus fines que le plastique, ce qui permet la production de cadres aux détails plus délicats et mieux équilibrés, notamment pour les grandes baies vitrées coulissantes.

 

Offrant une gamme presque infinie de couleurs, l'aluminium est pratiquement sans entretien et extrêmement durable, résistant aux effets du soleil contrairement au PVC, qui peut se dégrader au fil des années d'exposition. Cependant, en tant que bon conducteur de chaleur, même avec l'ajout de rupteurs thermiques pour améliorer ses performances thermiques, les cadres en aluminium ne peuvent pas rivaliser en termes d'efficacité énergétique avec le plastique ou le bois.

 

Quel budget faut-il prévoir pour installer du double vitrage ?

 

En ce qui concerne les tarifs, comptez environ :

 

• 600 euros pour une fenêtre PVC ;
• 800 euros pour une fenêtre en bois ;
• 1000 euros pour une fenêtre en aluminium.

 

Il s'agit donc d'un investissement qui peut rapidement se rentabiliser. Le remplacement du simple vitrage par du double vitrage peut améliorer considérablement la note DPE du logement ! Cela se traduit pour vous par une valorisation immédiate, facilitant ainsi la recherche de locataires et même la possibilité d'augmenter les loyers.

 

 

Quelles sont les aides à la rénovation disponibles pour installer du double vitrage ?

 

Il est fortement recommandé d'opter pour l'installation de fenêtres à double vitrage, surtout qu'il existe des aides financières permettant de couvrir les coûts des travaux nécessaires.

 

La principale subvention est MaPrimeRénov’, qui regroupe l'ancien crédit d'impôt et l'initiative "Habiter Mieux Agilité" de l'Anah. Le montant de cette prime varie selon les revenus du propriétaire.

 

De plus, il convient de noter que le taux de TVA est réduit à 5,5 % ou 10 % au lieu de 20 % pour l'achat et la pose d'équipements performants. Cette réduction de TVA est appliquée directement sur la facture.

 

N'oublions pas l'éco-PTZ ! Cette aide offre des prêts sans intérêt émis par certaines banques pour des travaux de rénovation, notamment :

 

• l'isolation de la toiture ;
• le remplacement des fenêtres et/ou du système de chauffage ;
• les rénovations globales visant à améliorer la performance énergétique.

 

Les Certificats d’Économie d'Énergie (CEE) constituent également une aide potentielle. Les fournisseurs d'énergie peuvent accorder des aides financières aux particuliers entreprenant des travaux d'économie d'énergie, en fonction des économies réalisées et des revenus du propriétaire.

 

Nous avons répertorié ici tous les dispositifs d’aide qui vous permettront de rénover votre passoire thermique en déboursant le moins possible d’argent de votre poche.

 

Nous proposons également une formation subvention travaux qui vous aide à sélectionner, calculer puis décrocher des subventions pour travaux pouvant atteindre jusqu’à 94% de la facture de rénovation. Votre passoire thermique sera métamorphosée en un bien avec un rendement ultra optimisé en ne faisant peser sur vous qu’une infime partie des dépenses de rénovation !

 

Comment installer du double vitrage facilement ?

 

Avec les diverses subventions et aides disponibles, la transition du simple vitrage vers le double vitrage devient particulièrement avantageuse, que ce soit pour votre propre résidence ou vos locations. De plus, grâce aux conseils appropriés et à l'intervention de professionnels qualifiés, le remplacement de vos anciennes fenêtres n'est pas aussi complexe que vous pourriez le penser.

 

Pour entrer davantage dans le détail concernant ce sujet, nous vous invitons à consulter notre fiche numéro 12 intitulée “Fenêtres et portes extérieures".

 

 

Êtes-vous prêt à investir dans une passoire thermique pour la rénover et la louer ?

 

Ne cherchez plus ! Vous êtes au bon endroit ! Notre formation Rénovation Stratégique 2.0 comprend plusieurs chapitres conçus pour vous aider à relever les défis liés à l'isolation de votre propriété.

 

 

Il existe de nombreuses formations dans le domaine de l'immobilier, mais la plupart sont plutôt génériques. Notre approche se concentre sur l'achat et la rénovation de biens énergétiquement inefficaces.

 

Afin de vous expliquer notre méthode, nous organisons chaque jeudi un webinaire intitulé « 19 astuces pour rénover en classe D au meilleur coût ».

 

 

Ce webinaire dure 1h30 et synthétise les 188 pages du Guide Cerema sur le nouveau DPE, combinant ainsi 7 années d'expérience en bureau d'étude thermique et 10 années d'expertise en investissement immobilier.

 

Pour vous inscrire, c’est ici !